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Évaluation de diverses méthodes pour calculer les indicateurs de la qualité de l’air et analyser les tendances de la concentration d’ozone dans le cadre des ICDE

Numéro de sollicitation K2A20-13-0001

Date de publication

Date et heure de clôture 2013/12/03 15:00 HNE


    Description
    1. Titre
    
    Évaluation de diverses méthodes pour calculer les indicateurs de la qualité de l’air et analyser les tendances de la concentration d’ozone dans le cadre des ICDE.
    
    
    
    2. Contexte
    
    Les Indicateurs canadiens de la durabilité de l’environnement  (ICDE) fournissent aux Canadiens des données et des renseignements sur l’état de l’environnement et mesurent les progrès réalisés par le Canada à l’égard des principaux enjeux de la durabilité de l’environnement, comme la qualité de l’air. Les indicateurs de la qualité de l’air rendent compte de la concentration ambiante de particules fines (PM2,5), d’ozone, de dioxyde de soufre (SO2), de dioxyde d’azote (NO2) et de composés organiques volatils (COV). 
    
    Les indicateurs de la qualité de l’air font l’objet de rapports à l’échelle nationale, mais aussi à l’échelle régionale pour les six régions suivantes : les provinces de l’Atlantique, le sud du Québec, le sud de l’Ontario, les Prairies et le nord de l’Ontario et la Colombie-Britannique. Environnement Canada envisage d’élaborer des indicateurs de la qualité de l’air régionaux, basés sur les six bassins atmosphériques régionaux (figure 1) du nouveau Système de gestion de la qualité de l’air  (SGQA), mis en œuvre par les gouvernements du Canada, des provinces et des territoires afin de protéger davantage l’environnement et la santé des Canadiens.  Environnement Canada souhaite évaluer la différence qui ressortirait entre les valeurs et les tendances des indicateurs régionaux tels que calculés d’après les régions atmosphériques de l’ICDE et d’après les bassins atmosphériques. 
    
    
    
    
    
    
    
    
    
    
    
    
    
    
    
    Figure 1 : Les bassins atmosphériques régionaux du SGQA
    
    
    
    
    
    
    
    
    
    
    
    
    
    
    
    
    
    
    
    
    
    
    Western = Ouest
    Northern = Nord
    Prairie = Prairies
    West Central = Centre ouest
    East Central = Centre est
    Southern Atlantic = Atlantique sud
    kilometers = kilomètres
    
    
    Actuellement, la valeur nationale d’une composante (statistique) de qualité de l’air relative à un polluant atmosphérique donné (p. ex. la concentration annuelle moyenne), telle que calculée d’après le système d’ICDE pour une année donnée, correspond à la moyenne des valeurs de cette composante pour l’ensemble des stations de surveillance prises en compte durant l’année (méthode de la moyenne des stations). De la même manière, on calcule la valeur de l’indicateur régional à partir des données de toutes les stations de surveillance de la région. Les indicateurs nationaux et régionaux peuvent aussi se calculer autrement, selon la méthode des moyennes urbaines. Cette méthode consiste à attribuer aux villes dotées de deux stations de surveillance ou plus une seule valeur d’indicateur, qui correspond à la moyenne des valeurs de la composante mesurées dans toutes les stations de surveillance de la ville. Pour calculer la valeur nationale d’une composante de qualité de l’air relative à un polluant atmosphérique donné, on établit alors la moyenne de ces indicateurs urbains et des valeurs de la composante mesurées par des stations non incluses dans le calcul des moyennes urbaines. Environnement Canada souhaite examiner les différences entre les indicateurs et leurs tendances tels que calculés par la méthode de la moyenne des stations et par la méthode des moyennes urbaines. 
    
    L’ozone troposphérique (l’ozone) est produit par les réactions chimiques principalement entre les oxydes d’azote et les COV en présence de la lumière du soleil. Sa concentration peut dépendre de plusieurs facteurs, notamment les conditions météorologiques et l’origine des masses d’air, comme le montrent les analyses des rétrotrajectoires . Dans certaines régions du Canada, la concentration d’ozone moyenne3 subit l’effet de la pollution atmosphérique transfrontalière en provenance des États-Unis. Plusieurs rapports indiquent en outre que les tendances de la concentration d’ozone varient d’une région du pays à l’autre. Certains endroits, par exemple, connaissent à la fois une baisse des pics d’ozone et une hausse de la concentration moyenne d’ozone. En Ontario, la moyenne estivale de la concentration d’ozone recule depuis quelques années, tandis que la moyenne hivernale augmente . On note par ailleurs une différence entre les tendances de la concentration d’ozone des villes, des régions rurales et des zones en aval des grands centres urbains. Environnement Canada souhaite définir certains facteurs susceptibles d’agir sur les différentes tendances de la concentration d’ozone observées dans le pays. 
    
    
    
    3. Objectifs
    
    L’entrepreneur qui obtient le présent marché devra atteindre les objectifs suivants : 
    
    1)	Objectif 1 : Élaborer des indicateurs de la qualité de l’air régionaux, fondés sur les régions atmosphériques actuelles du système d’ICDE et sur les bassins atmosphériques du nouveau SGQA, et évaluer les différences entre les deux groupes d’indicateurs, ainsi que les avantages et les inconvénients de chacun. 
    2)	Objectif 2 : Élaborer des indicateurs de la qualité de l’air nationaux et régionaux et relever leurs tendances au moyen des méthodes de la moyenne des stations et des moyennes urbaines, et évaluer les avantages et les inconvénients de chaque méthode, compte tenu de l’intention et des buts du programme d’ICDE. 
    3)	Objectif 3 : Réaliser des analyses des tendances de la concentration d’ozone et d’autres analyses approfondies en vue de relever certains facteurs qui agissent sur la concentration d’ozone et ses tendances dans le pays. 
     
    
    4. Source des données et méthodologie
    
    
    4.1 Source des données
    
    Environnement Canada fournira à l’entrepreneur les données canadiennes de concentration des polluants atmosphériques dans l’air ambiant qui sont requises pour accomplir les tâches exigées aux termes du présent contrat. Les données proviendront de la base de données pancanadienne sur la qualité de l’air (gérée par Environnement Canada), laquelle comprend des données du Réseau national de surveillance de la pollution de l’air (RNSPA), du Réseau canadien d’échantillonnage des précipitations et de l’air (RCEPA) et des stations de surveillance provinciales, territoriales et municipales qui ne font pas partie du RNSPA. L’entrepreneur doit se charger d’acquérir les données de concentration ambiante requises pour accomplir les tâches relatives à l’objectif 3 auprès de stations de surveillance américaines. 
    
    
    4.2 Méthodes de calcul et intégralité des données
    
    L’entrepreneur doit calculer la concentration quotidienne moyenne de particules fines (PM2,5) pendant 24 heures (PM2,5-quotidienne-24 h) et la concentration quotidienne moyenne maximale d’ozone pendant 8 heures (O3-max-quotidienne-8 h) suivant les procédures et les critères d’intégralité des données prescrits dans le Guide pour la vérification de la conformité aux normes canadiennes de qualité de l’air ambiant relatives aux particules et à l’ozone   (GVC), publié par le Conseil canadien des ministres de l’Environnement en 2012.
    
    L’entrepreneur doit calculer la moyenne annuelle de la concentration de PM2,5-quotidienne-24 h, le 98e centile annuel de la concentration de PM2,5-quotidienne-24 h et la 4e valeur annuelle la plus élevée de la concentration d’O3-max-quotidienne-8 h, suivant les procédures et les critères d’intégralité des données prescrits dans le GVC.
    
    L’entrepreneur doit calculer les moyennes annuelles et trimestrielles des concentrations de monoxyde d’azote (NO) et de dioxyde d’azote (NO2) à partir des concentrations moyennes sur 1 heure. L’entrepreneur doit calculer les moyennes annuelles et trimestrielles de la concentration de composés organiques volatils (COV) à partir de la concentration moyenne sur 24 heures. 
    
    Les critères d’intégralité des données relatifs à l’ensemble des moyennes annuelles sont identiques aux critères prescrits dans le GVC en ce qui concerne la moyenne annuelle de la concentration de PM2,5-quotidienne-24 h.
    
    Pour les statistiques trimestrielles que l’entrepreneur doit fournir en vertu de l’objectif 3, les trimestres se définissent comme suit : 
    
    Hiver :		du 1er janvier au 31 mars 
    Printemps :	du 1er avril au 30 juin
    Été : 		du 1er juillet au 30 septembre
    Automne :	du 1er octobre au 31 décembre 
    
    Pour être considérée valide, une statistique trimestrielle doit reposer sur des données trimestrielles dont l’intégralité atteint au moins 75 %. La concentration moyenne de NO2 mesurée par une station durant le trimestre d’hiver, par exemple, sera considérée valide si on possède au moins 75 % des valeurs de concentration pendant 1 heure du trimestre. Pour le calcul des tendances et l’inclusion d’une station dans les valeurs d’indicateur du pays, d’une région ou d’une ville, l’entrepreneur doit utiliser les valeurs des statistiques qui sont disponibles durant au moins 75 % des années de la période envisagée aux fins du calcul des tendances, soit 11 années d’une période de 15 ans, ou 10 années d’une période de 13 ans. Ce critère s’applique aussi au calcul des tendances par trimestre. 
    
    
    4.3 Méthode de calcul des tendances 
    
    Les tendances temporelles et la signification statistique des tendances doivent être évaluées au moyen de la méthode non paramétrique de Sen à un niveau de confiance de 95 %, tel que décrit dans l’article « Estimates of the regression coefficient based on Kendall’s tau », publié par Pranab Kumar Sen dans le Journal of the American Statistical Association, no 63 (décembre 1968), pages 1379-1389. 
    
    
    
    5. Portée des travaux relatifs aux objectifs 1 et 2  
    
    Pour atteindre les objectifs 1 et 2, l’entrepreneur doit effectuer les calculs et les analyses nécessaires et fournir un rapport combiné qui résume les travaux réalisés, ainsi qu’une présentation PowerPoint qui résume le contenu du rapport, tel que décrit dans les tableaux 2 et 3, ci dessous. 
    
    
    5.1 Périodes de compilation des statistiques et des tendances
    
    
    Pour atteindre les objectifs 1 et 2, l’entrepreneur doit calculer les statistiques décrites dans le tableau 1 pour la période de 13 ans allant de 2000 à 2012 en ce qui concerne les PM2,5, et pour la période de 15 ans allant de 1998 à 2012 en ce qui concerne l’ozone. L’entrepreneur doit compiler les statistiques du tableau 1 pour toutes les stations de surveillance qui répondent aux critères mentionnés à la section 4. 
    
    
    
    
    
    
    
    
    
    
    
    
    
    
    Tableau1 : Statistiques annuelles à calculer relativement aux objectifs 1 et 2
    Polluant	Statistique
    PM2,5	La moyenne annuelle de la concentration quotidienne moyenne de PM2,5 sur 24 heures (PM2,5-quotidienne-24 h).
    PM2,5	Le 98e centile annuel de la concentration de PM2,5-quotidienne-24 h
    Ozone	La moyenne sur 1 an des concentrations quotidiennes moyennes maximales sur 8 heures (O3-max-quotidiennes-8 h)
    Ozone	La 4e valeur annuelle la plus élevée de la concentration d’O3-max-quotidienne-8 h
    
    
    
    5.2 Tâches relatives à l’objectif 1
    
    L’objectif 1 consiste à élaborer des indicateurs régionaux de la qualité de l’air pour les PM2,5 et l’ozone, d’après les régions atmosphériques actuelles du système d’ICDE et d’après les bassins atmosphériques du nouveau SGQA, puis à évaluer les différences entre les deux groupes d’indicateurs, ainsi que les avantages et les inconvénients de chacun. Le tableau 2 décrit les tâches que l’entrepreneur doit réaliser pour atteindre l’objectif 1, aussi bien pour les PM2,5 que pour l’ozone. Environnement Canada fournira à l’entrepreneur une liste des stations de surveillance de chaque région atmosphérique du système d’ICDE et de chaque bassin atmosphérique du SGQA. 
     
    
    Tableau 2 : Tâches exigées de l’entrepreneur relativement à l’objectif 1
    Tâche 	Description 
    1.1	Calculer les valeurs annuelles des indicateurs dans les différentes régions atmosphériques du système d’ICDE et les différents bassins atmosphériques, pour chaque année des périodes de tendance et pour chaque statistique indiquée au tableau 1, au moyen de la méthode de la moyenne des stations.
     
    Aux fins des travaux relatifs à l’objectif 1, l’entrepreneur doit diviser le bassin atmosphérique du centre est en deux : la région du centre est – Ontario et la région du centre est – Québec.
    1.2	Tracer des graphiques montrant les valeurs régionales des indicateurs et leurs tendances (y compris la signification statistique), calculées pour les régions atmosphériques du système d’ICDE et les bassins atmosphériques (en divisant le bassin atmosphérique du centre est en deux : la région du centre est – Ontario et la région du centre est – Québec.
    1.3	Indiquer sur des cartes du Canada le sens (augmentation ou baisse) et l’ampleur de la tendance de chacune des stations prises en considération. Comme format de carte, l’entrepreneur peut prendre exemple sur la figure 19 du rapport Les particules fines et l’ozone au Canada, une perspective des standards pancanadiens, sommaire national 2003, disponible au : http://www.ccme.ca/assets/pdf/2003_pm_oz_ntnlsmryrpt_f.pdf 
    
    Sur ces cartes, l’entrepreneur doit identifier les stations de surveillance d’après la population de la collectivité où elles se situent, comme suit : 
    
    •	grande station urbaine (GU), située dans une ville de 500 000 habitants ou plus;
    •	station urbaine (U), située dans une ville de 100 000 à 500 000 habitants; 
    •	petite station urbaine (PU), située dans une ville de moins de 100 000 habitants;
    •	station non urbaine (NU), située ailleurs que dans une ville;
    •	RCEPA, pour les stations du RCEPA.
    1.4	Comparer et expliquer les tendances des indicateurs tels qu’établis en fonction des régions du système d’ICDE et des bassins atmosphériques, en commentant entre autres la représentativité spatiale des indicateurs régionaux.
    1.5	Dresser un tableau illustrant le nombre de stations de surveillance prises en compte dans le calcul des indicateurs régionaux en fonction des régions atmosphériques du système d’ICDE et en fonction des bassins atmosphériques.
    1.6	Rédiger un rapport sommaire des travaux réalisés pour atteindre l’objectif 1. Ce rapport doit décrire les tâches et les analyses connexes réalisées, de même que la méthodologie employée, présenter les résultats des analyses et des comparaisons et résumer et expliquer les résultats obtenus et les conclusions. Il peut également comprendre des annexes qui donnent plus de précisions sur les analyses effectuées, la méthodologie employée et les résultats obtenus. 
    1.7	Préparer une présentation en format Microsoft PowerPoint pour résumer le contenu du rapport.
    
    
    
    5.3 Tâches relatives à l’objectif 2  
    
    L’objectif 2 consiste à élaborer des indicateurs de la qualité de l’air nationaux et régionaux et à établir les tendances des concentrations de PM2,5 et d’ozone au moyen des méthodes de la moyenne des stations et des moyennes urbaines, et à évaluer les avantages et les inconvénients de chaque méthode, compte tenu de l’intention et des buts du programme d’ICDE. Le tableau 3 décrit les tâches exigées de l’entrepreneur relativement à cet objectif. L’entrepreneur doit compiler les valeurs annuelles des indicateurs régionaux uniquement pour les régions atmosphériques du système d’ICDE.  
    
    Aux fins de l’objectif 2, le terme « ville » s’entend de toute collectivité ayant une population de 5 000 habitants ou plus, tel que défini par les subdivisions de recensement de Statistique Canada, disponibles sur : http://www12.statcan.gc.ca/census-recensement/2011/dp-pd/hlt-fst/pd-pl/Tables-Tableaux.cfm?Lang=fra&T=300. Avant le début des travaux, l’entrepreneur et l’autorité scientifique devront convenir des villes à prendre en considération aux fins du calcul des indicateurs urbains. 
     
      
    Tableau 3 : Tâches exigées de l’entrepreneur relativement à l’objectif 2
    Tâche	Description 
    2.1	Calculer les valeurs annuelles des indicateurs pour les régions atmosphériques du système d’ICDE, pour chaque année des périodes de tendance et pour chaque statistique indiquée au tableau 1, à l’aide de la méthode de la moyenne des stations et de la méthode des moyennes urbaines. 
    2.2	Tracer des graphiques illustrant les indicateurs nationaux et régionaux et leurs tendances, pour chacune des deux méthodes de calcul de la moyenne. 
    2.3	Calculer, illustrer et expliquer l’apport (en valeur absolue et en pourcentage) de chaque province et de chaque ville comptant deux stations de surveillance ou plus à la valeur de l’indicateur national, pour chaque année des périodes de tendance, selon chacune des deux méthodes de calcul de la moyenne. 
    2.4	Calculer, illustrer et expliquer l’apport (en valeur absolue et en pourcentage) de chaque ville comptant deux stations de surveillance ou plus à la valeur de l’indicateur régional, pour chaque année des périodes de tendance, selon chacune des deux méthodes de calcul de la moyenne. 
    2.5	Comparer et expliquer les valeurs d’indicateur et les tendances obtenues au moyen de la méthode de la moyenne des stations et de la méthode des moyennes urbaines.
    2.6	Exposer les avantages et les inconvénients des deux méthodes, d’un point de vue purement statistique, du point de vue de l’exposition de la population et en tant qu’indicateurs de l’efficacité des mesures mises en œuvre pour réduire les émissions.  
    2.7	Rédiger un rapport sommaire des travaux réalisés pour atteindre l’objectif 2. Ce rapport doit décrire les tâches et les analyses connexes réalisées, de même que la méthodologie employée, présenter les résultats des analyses et résumer et expliquer les résultats obtenus et les conclusions. Il peut également comprendre des annexes qui donnent plus de précisions sur les analyses effectuées, la méthodologie employée et les résultats obtenus. 
    2.8	Préparer une présentation en format Microsoft PowerPoint pour résumer le contenu du rapport.
    
    
    
    6. Portée des travaux relatifs à l’objectif 3 
    
    L’objectif 3 consiste à réaliser des analyses des tendances de la concentration d’ozone et d’autres analyses approfondies en vue de relever certains facteurs qui agissent sur la concentration d’ozone et ses tendances. Le tableau 4 décrit les tâches exigées de l’entrepreneur relativement à cet objectif. L’entrepreneur doit désigner des stations de surveillance urbaines et rurales représentatives situées aux États-Unis, à moins de 500 km de la frontière; avant de commencer les travaux, il doit discuter avec l’autorité scientifique de la pertinence du choix de ces stations dans le cadre des analyses. Sauf indication contraire, seules les stations qui répondent aux critères prescrits à la section 4 peuvent servir aux travaux relatifs à l’objectif 3.
    
     
    Tableau 4 : Tâches exigées de l’entrepreneur relativement à l’objectif 3
    Tâche 	Description 
    3.1	Calculer les statistiques annuelles suivantes et leurs tendances (y compris la signification statistique) durant la période de 15 ans allant de 1998 à 2012, pour chaque station de surveillance comprise dans la base de données pancanadienne sur la qualité de l’air et pour les stations de surveillance américaines désignées :
    
    •	valeur annuelle la plus élevée de la concentration d’O3 sur 1 heure; 
    •	valeur annuelle la plus élevée de la concentration d’O3-max-quotidienne-8 h; 
    •	4e valeur annuelle la plus élevée de la concentration d’O3-max-quotidienne-8 h;
    •	moyenne annuelle de la concentration d’O3-max-quotidienne-8 h;
    •	moyenne annuelle de la concentration de monoxyde d’azote (NO) sur 1 heure; 
    •	moyenne annuelle de la concentration de NO2 sur 1 heure;
    •	moyenne annuelle de la concentration de COV sur 24 heures. 
    
    Indiquer sur des cartes du Canada le sens (augmentation ou baisse) et l’ampleur de la tendance de chacune des stations prises en considération. Comme format de carte, le fournisseur de services peut prendre exemple sur la figure 19 du rapport Les particules fines et l’ozone au Canada, une perspective des standards pancanadiens, sommaire national 2003, disponible au : http://www.ccme.ca/assets/pdf/2003_pm_oz_ntnlsmryrpt_f.pdf 
    
    Pour chaque station, indiquer les données de tendances (soit le taux de changement et sa signification statistique et le pourcentage de changement au fil de la période de tendance) sous forme de tableau.  
    
    Sur ces cartes, l’entrepreneur doit identifier les stations de surveillance d’après la population de la collectivité où elles se situent, comme suit : 
    
    •	grande station urbaine (GU), située dans une ville de 500 000 habitants ou plus;
    •	station urbaine (U), située dans une ville de 100 000 à 500 000 habitants; 
    •	petite station urbaine (PU), située dans une ville de moins de 100 000 habitants;
    •	station non urbaine (NU), située ailleurs que dans une ville; 
    •	RCEPA, pour les stations du RCEPA.
    3.2	Calculer les statistiques trimestrielles et leurs tendances durant la période de 15 ans allant de 1998 à 2012, pour chaque station de surveillance comprise dans la base de données pancanadienne sur la qualité de l’air et pour les stations de surveillance américaines désignées. Les statistiques suivantes doivent être calculées pour chaque trimestre : 
    
    •	la moyenne des concentrations d’O3 sur 1 heure;
    •	la moyenne des concentrations d’O3-max-quotidiennes-8 h;
    •	la moyenne des concentrations de NO sur 1 heure;
    •	la moyenne des concentrations de NO2 sur 1 heure; 
    •	la moyenne des concentrations de COV sur 24 heures. 
    
    Indiquer sur des cartes le sens (augmentation ou baisse) et l’ampleur des tendances trimestrielles de chacune des stations prises en considération, tel que décrit à la tâche 3.1. Sur les cartes, identifier chaque station de surveillance de l’ozone en fonction de la population de la collectivité où elle se trouve, tel que décrit à la tâche 3.1. 
    
    À partir des moyennes trimestrielles, calculer la moyenne annuelle composée et sa tendance par province pour les statistiques ci-dessus, et comparer les résultats obtenus aux données tirées des différentes stations. 
    
    Désigner des stations représentatives au Canada et aux États-Unis et tracer pour chacune d’elles des graphiques des séries chronologiques trimestrielles et de leurs tendances. L’entrepreneur peut comparer, par exemple, la concentration d’ozone d’un centre-ville avec celle de quartiers résidentiels; la concentration d’ozone de grands centres urbains avec celle de banlieues en aval (p. ex. Toronto et Peterborough); la concentration d’ozone de grands centres urbains avec celle de régions rurales; ou celle des différentes stations situées à proximité de la frontière Canada-États-Unis. Il peut aussi effectuer toute autre analyse susceptible de l’aider à cerner les facteurs qui agissent sur la variation de la concentration d’ozone.
    3.3	Effectuer une analyse des rétrotrajectoires sur 48 heures, à l’aide d’un modèle évalué par des pairs, pour chaque année de 1998 à 2012, des villes de Simcoe, de Toronto, de Dorset, d’Halifax, de Winnipeg et d’Edmonton; et des analyses en grappes, à l’aide d’une méthode évaluée par des pairs qui groupe les trajectoires en huit grappes ou moins, selon l’orientation du mouvement et la vitesse. 
    
    L’entrepreneur doit convenir avec l’autorité scientifique du modèle de trajectoire à employer; de la technique d’analyse en grappes; de la hauteur des trajectoires; et de tout autre renseignement pertinent qui servira à réaliser cette tâche.
    
    L’entrepreneur doit calculer les statistiques suivantes pour chacun des six  emplacements et les illustrer au moyen de tableaux et de graphiques :
    
    1.	la moyenne trimestrielle et l’écart-type des concentrations d’ozone sur 1 heure et des concentrations d’O3-max-quotidiennes-8 h associés à chaque grappe, pour chaque année de la période de tendance; 
    2.	le nombre de rétrotrajectoires par grappe et par trimestre, pour chaque année de la période de tendance; 
    3.	la tendance de la concentration moyenne d’ozone sur 1 heure et de la moyenne des concentrations d’O3-max-quotidiennes-8 h, par grappe et par saison.
    
    Comparer les tendances par grappe et par trimestre aux tendances générales. 
    
    Expliquer les résultats obtenus et relever les facteurs susceptibles d’avoir suscité les différences de concentration et de tendance relevées entre les grappes et les trimestres. Expliquer en particulier l’effet possible de la variabilité annuelle du nombre de trajectoires au sein d’une grappe donnée sur la variabilité annuelle de la concentration d’ozone.  
    
    Examiner les émissions de NOX et de COV relatives à chaque grappe et l’effet possible de leurs variations au fil des ans sur les tendances de l’ozone. Examiner les conditions météorologiques typiques associées à chaque grappe et leur éventuel effet favorable ou défavorable à la formation d’ozone. 
    3.4	Compiler les tendances des émissions de NOX des véhicules routiers à l’échelle provinciale et illustrer les résultats par un graphique; si possible, mettre les résultats à l’échelle des centres urbains de 500 000 habitants ou plus, pour les années entrant dans le calcul des tendances. Expliquer la relation entre ces tendances et celles des concentrations ambiantes de NO, de NO2 et d’ozone.
    3.5	Compiler les tendances des émissions anthropiques de COV totaux à l’échelle provinciale et illustrer les résultats par un graphique; si possible, mettre les résultats à l’échelle des centres urbains de 500 000 habitants ou plus, pour les années entrant dans le calcul des tendances. Expliquer la relation entre ces tendances et celles des concentrations ambiantes de COV et d’ozone, telles que mesurées.
    3.6	Des études précédentes ont montré que les émissions en provenance des États américains situés dans la zone de gestion des émissions de polluants (ZGEP) contribuent à la formation d’ozone dans le sud de l’Ontario et du Québec. Les États de la ZGEP sont illustrés à la figure 11 du rapport d’étape 2012 de l’Accord Canada-États-Unis sur la qualité de l’air, disponible au :
    http://www.ec.gc.ca/Publications/default.asp?lang=Fr&xml=D9D6380B-4834-41C4-9D36-B6E3348F1A39.
    Compiler les émissions anthropiques de NOX et de COV des États de la ZGEP et illustrer les résultats par un graphique; expliquer l’effet possible des variations des émissions sur la concentration d’ozone à des emplacements en Ontario et au Québec en aval de ces États.
    3.7	Mener les analyses nécessaires pour répertorier les stations de surveillance situées en aval des grands centres urbains (de 500 000 habitants ou plus) ou de complexes industriels, puis évaluer et expliquer l’effet possible de la tendance des émissions de NOX et de COV d’amont sur la tendance de la concentration d’ozone à ces emplacements en aval.
    3.8	Rédiger un rapport basé sur les objectifs des travaux, qui décrit les tâches et les analyses connexes réalisées et la méthodologie employée, présente les résultats des analyses et résume et explique les résultats et les conclusions. Il peut également comprendre des annexes qui donnent plus de précisions sur les analyses effectuées, la méthodologie employée et les résultats obtenus
    
    Le rapport doit notamment chercher à expliquer les relations entre les tendances des concentrations d’ozone, de NOX et de COV et les émissions récentes et antérieures de NOX, compte tenu des connaissances actuelles sur l’ozone, ses propriétés chimiques, ses précurseurs et son transport, en vue de clarifier les éventuelles tendances contradictoires, différences entre tendances saisonnières, différences entre tendances spatiales et différences entre tendances relevées dans les données des stations routières, des stations urbaines et des stations rurales. 
    
    Expliquer en quoi les émissions de NO en milieu urbain peuvent supprimer l’ozone déjà présent dans l’atmosphère, tout en favorisant la formation d’ozone en aval. Expliquer l’effet qu’a pu avoir la réduction des émissions de NO en milieu urbain sur la concentration d’ozone, aussi bien dans la région urbaine que dans les régions en aval. Expliquer l’effet qu’ont pu avoir les tendances des émissions de NOX et de COV dans les États américains étudiés sur la concentration d’ozone dans les régions canadiennes en aval. Commenter l’éventuelle influence de la concentration mondiale d’ozone « de fond », en justifiant toute assertion à cet égard.
    
    Effectuer toute autre analyse requise pour soutenir ces explications et présenter les résultats. 
    3.9	Préparer une présentation en format Microsoft PowerPoint pour résumer le contenu du rapport.
    
    
     
    
    7. Produits livrables et échéances
    
    Les paragraphes ci-dessous énumèrent les produits livrables que l’entrepreneur doit remettre à l’autorité scientifique et précisent l’échéance liée à chacun d’eux. Les produits livrables fournis par l’entrepreneur feront l’objet d’un examen par l’autorité scientifique et d’autres spécialistes d’Environnement Canada. 
    
     
    Produit livrable 1 
    
    Un premier rapport préliminaire concernant les objectifs 1 et 2, en format Microsoft Word, livrable au plus tard 10 semaines après l’attribution du marché. 
    
    L’autorité scientifique fera part de ses commentaires sur ces rapports préliminaires à l’entrepreneur, verbalement et par écrit, dans les meilleurs délais. L’autorité scientifique prévoira des conférences téléphoniques avec l’entrepreneur pour discuter de ces commentaires. L’entrepreneur devra lui indiquer comment il entend corriger les problèmes soulevés et modifier le rapport préliminaire en tenant compte des commentaires et des discussions. 
    
    
    Produit livrable 2 
    
    Un premier rapport préliminaire concernant l’objectif 3, en format Microsoft Word, livrable au plus tard trois semaines après l’acceptation du produit livrable 1. 
    
    L’autorité scientifique fera part de ses commentaires sur ce rapport préliminaire à l’entrepreneur, verbalement et par écrit, dans les meilleurs délais. L’autorité scientifique prévoira des conférences téléphoniques avec l’entrepreneur pour discuter de ces commentaires. L’entrepreneur devra lui indiquer comment il entend corriger les problèmes soulevés et modifier le rapport préliminaire en tenant compte des commentaires et des discussions.     
    
    
    Produit livrable 3
    
    Un deuxième rapport préliminaire sur les objectifs 1 et 2 et sur l’objectif 3, de même qu’une première ébauche de leurs présentations PowerPoint respectives, livrables au plus tard quatre semaines avant la date de fin du contrat. Les deuxièmes rapports préliminaires sur les objectifs 1 et 2 et sur l’objectif 3 doivent tenir compte des discussions qui ont eu lieu respectivement au sujet des produits livrables 1 et 2.
    
    L’autorité scientifique fera part de ses commentaires sur les deuxièmes rapports préliminaires et sur les présentations à l’entrepreneur, verbalement et par écrit, dans les meilleurs délais. L’autorité scientifique prévoira des conférences téléphoniques avec l’entrepreneur pour discuter de ces commentaires. L’entrepreneur devra lui indiquer comment il entend corriger les problèmes soulevés et modifier les rapports préliminaires et les présentations en tenant compte des commentaires et des discussions.    
    
    
    Produit livrable 4
    
    Deux copies papier de chaque rapport final, une version électronique des rapports finaux (en format Microsoft Word) et une version électronique de chaque présentation finale (en format Microsoft PowerPoint), au plus tard à la date de fin du contrat. Les deux copies papier doivent être imprimées recto verso. Les rapports finaux sur les objectifs 1 et 2 et sur l’objectif 3, de même que les présentations finales, doivent tenir compte des commentaires et des discussions qui ont eu lieu au sujet du produit livrable 3.
    
    
    Produit livrable 5 
    
    Au plus tard à la date de fin du contrat, les données suivantes, en format électronique : 
    
    a)	toutes les données brutes employées dans le cadre du contrat, en format Microsoft Excel;
    
    b)	toutes les données analysées pour produire les graphiques, les cartes et les tableaux qui figurent dans le rapport final, dans un format de fichier accessible à partir de Microsoft Excel. 
    
    Les données ci-dessus doivent être suffisamment détaillées pour servir à dresser tous les graphiques, les cartes et les tableaux qui figurent dans le rapport final.
    
    
    Produit livrable 6 
    
    À la discrétion de l’autorité contractante, un fichier électronique incluant toutes les autres données utilisées ou produites en vertu du présent contrat et non fournies dans le cadre du produit livrable 5. Cette disposition restera en vigueur pendant trois ans après la date de fin du contrat. 
    
    
    
    8. Budget, réunions et déplacements
    
    Environnement Canada a établi à 30 170 $ (taxes applicables en sus) le montant maximum accordé pour réaliser le présent projet. 
    
    Aucune réunion en personne n’est prévue dans le cadre du présent marché. Toutes les rencontres auront lieu par conférence téléphonique ou vidéo. Aucune somme supplémentaire ne sera accordée à l’entrepreneur pour financer sa participation aux conférences téléphoniques ou vidéo. Le présent marché ne prévoit aucun remboursement des frais de déplacement.

    Durée du contrat

    Voir la description ci-dessus pour voir tous les détails.

    Accords commerciaux

    • Aucun accord commercial n'est applicable à ce processus de sollicitation

    Former un partenariat avec une autre entreprise

    La fonctionnalité permettant d'ajouter le nom de votre entreprise à la liste des entreprises intéressées est temporairement indisponible.

    Cette liste ne remplace pas et n'affecte pas les procédures de l'appel d'offres pour ce processus d'achat. Les entreprises doivent tout de même répondre aux demandes de soumissions et concurrencer en fonction des critères établis. Pour plus d'informations, veuillez lire les conditions d'utilisation.

    Coordonnées

    Organisation contractante

    Organisation
    Environnement Canada
    Autorité contractante
    Anderson, David
    Numéro de téléphone
    819-994-3876
    Adresse
    351, boul. Saint-Joseph
    Gatineau, QC, J8Z 1T3
    CA

    Organisation(s) d'achat

    Organisation
    Environnement Canada
    Détails de l'offre

    Tous les détails concernant cette occasion de marché sont disponibles dans les documents ci-dessous. Cliquez sur le nom du document pour télécharger le fichier. Communiquez avec l'agent(e) de négociation des contrats si vous avez des questions concernant ces documents.

    Documents d'appel d'offres
    Titre du document Numéro de la modification Langue Téléchargements unique Date de l’ajout
    001
    Anglais
    15
    001
    Français
    4

    Consultez la page « Pour commencer » pour obtenir plus d’information sur la façon de soumissionner, et autres sujets.

    Admissibilité et conditions d’utilisation

    Les occasions de marché du gouvernement du Canada, ainsi que les avis d’attribution, les documents de sollicitations et autres documents sont disponibles sans frais sur AchatsCanada, sans devoir s’inscrire.

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    Détails

    Type d’avis
    Demande de propositions
    Langue(s)
    Anglais, Français
    Région(s) de livraison
    Région de la capitale nationale (RCN)
    Région de l'appel d'offres
    Canada

    Soutien aux petites et moyennes entreprises

    Si vous avez des questions concernant cette occasion de marché, veuillez communiquer avec l'agent de négociation des contrats, dont les coordonnées se trouvent sous l'onglet Coordonnées.

    Consultez notre page de soutien si vous avez besoin d'aide ou si vous avez des questions sur le processus d'approvisionnement du gouvernement, y compris sur la façon de soumissionner ou de s'inscrire dans SAP Ariba. Vous pouvez également contacter Soutien en approvisionnement Canada, qui dispose de bureaux à travers le Canada.

    Date de modification: