Enquête visant à déterminer la cause de l’évolution observée du risque de mortalité imputable à l’ozone

État Attribué

Numéro du contrat 4500336113

Numéro de sollicitation 1000173351

Date de publication

Date de l’attribution du contrat

Valeur du contrat

62,150.00 CAD

    Description

    Ce contrat a été attribué à :

    Pierre-Jerome Bergeron
    AVIS DE PROJET DE MARCHÉ (APM)
    
    
    No de la demande :  1000173351      Date limite :    le 16 juillet 2015     Heure :   14h00  HAE
    
    Il s’agit d’un besoin de Santé Canada.
    
    Titre : 
    Enquête visant à déterminer la cause de l’évolution observée du risque de mortalité imputable à l’ozone
    
    Portée des travaux :
    Au cours des 20 dernières années, de nombreuses études ont permis d’établir un lien marqué et non équivoque entre les niveaux d’ozone troposphérique et des problèmes de santé ou des causes de décès comme l’asthme, l’infarctus du myocarde et les accidents vasculaires cérébraux. Selon les premières recherches, qui consistaient surtout en études de cohortes faisant appel à des croisements de cas, les effets sur la santé étaient liés à une exposition prolongée à l’ozone présent dans l’air ambiant. Les études qui ont suivi ont attesté des liens entre une exposition de courte durée et plusieurs indicateurs sanitaires, notamment l’infarctus du myocarde, l’accident ischémique cérébral, les maladies cardiovasculaires ou respiratoires et le décès. Diverses méta-analyses ont aussi contribué à mettre en évidence l’existence d’un lien scientifique entre l’exposition à l’ozone et la mortalité; selon des recherches plus poussées, il n’y a pas de seuil sécuritaire d’exposition individuelle.	
    
    Les premiers résultats concrets faisant état de liens entre l’ozone et la santé humaine ont été obtenus pour la plupart après étude des expositions de longue durée, et ce, pour deux raisons : manque de données adéquates et de cadre analytique adéquat (sur le plan notamment de la puissance de calcul). La mise au point et l’utilisation de plus en plus répandue de modèles additifs généralisés (MAG), parallèlement au développement de ressources informatiques, ont finalement permis d’estimer le risque sanitaire lié à une exposition aigüe. Avant 2003, la plupart des travaux qui établissaient un rapport entre l’ozone et les problèmes de santé étaient fondés sur l’exposition prolongée à l’ozone atmosphérique et non sur les effets aigus à court terme. 	
    
    Depuis 2000, un très grand nombre d’études publiées ont fait état de la relation entre l’exposition aigüe à la pollution atmosphérique (PA) et divers effets sur la santé. Cela comprend l’accident ischémique cérébral et d’autres affections et le risque de mortalité. La majorité de ces études reposaient sur des analyses de régression en série chronologique, traitées généralement dans le cadre d’un MAG ou d’un modèle linéaire généralisé (MLG). Par ailleurs, les analystes tablaient en général sur une seule tranche de temps continue, par exemple la période 1987-2000 (la base de donnée National Morbidity, Mortality and Air Pollution Study [NMMAPS]) ou la période 2000-2005 (la vague de chaleur de 2003). Le projet entourant l’indicateur air-santé (IAS) fait exception; il vise à modéliser les tendances temporelles.
    
    Il a conduit à mettre au point des modèles d’estimation du risque lié à l’exposition aigüe aux polluants atmosphériques, principalement l’ozone et les matières particulaires (PM2.5) dans les centres urbains du Canada. Le chercheur principal de  la présente proposition a conçu des estimateurs pluriannuels des risques et a proposé aux centres urbains un estimateur sur sept ans pour l’IAS à l’aide d’une étude de simulation reposant sur des données canadiennes. Les estimateurs ne couvrant qu’une année n’ont pas permis de déceler une tendance à la hausse ou à la baisse des effets négatifs du dioxyde d’azote (NO2) sur la santé des Canadiens. À l’aide de l’estimateur sur sept ans, par contre, l’IAS a récemment mis en évidence une baisse appréciable de l’impact de l’ozone sur les risques de mortalité liés aux maladies cardiopulmonaires pendant la saison chaude (d’avril à septembre). Cette baisse semble être fortement liée à la saison et à la cause considérée de la mortalité, car aucun changement n’a été observé quant au risque couru pendant la saison froide ou au taux de mortalité associé à d’autres causes. Il faut donc entreprendre des études plus poussées sur les concentrations en ozone, sur les taux de mortalité liés aux maladies cardiopulmonaires, sur les facteurs de confusion supplémentaires (p. ex. la prise de médicaments pour traiter une maladie cardiaque ou pulmonaire) et sur les corrélations entre l’ozone, ses précurseurs (oxydes d’azote et composés organiques volatiles) et les variables météorologiques (température, humidité, ensoleillement), avant de pouvoir confirmer ou infirmer l’apparente tendance à la diminution des liens entre ozone et mortalité liée à l’appareil cardiopulmonaire, à l’échelle régionale ou nationale et pendant la saison chaude. 
    
    Objectifs du besoin
    Le projet dont il est question ici a pour but de vérifier ce que semble indiquer l’IAS, à savoir que le rapport entre, d’une part, le risque de mortalité liée à l’appareil cardiorespiratoire pendant la saison chaude et, d’autre part, la concentration en ozone troposphérique a fortement changé ces dernières années. Si tel est le cas, les chercheurs étudieront les causes possibles de cette évolution. Leurs travaux devraient permettre de répondre aux questions suivantes : 
    
    (1)	Comment composer au mieux avec l’absence de données sur la concentration en ozone troposphérique?
    (2)	Comment faire le lien entre la prise de médicaments et les effets néfastes de l’ozone sur la santé?
    (3)	Comment faire le lien entre ces mêmes effets et les données démographiques et socioéconomiques?
    (4)	Comment modéliser au mieux les estimations avec décalages synthétisés du risque à l’échelon régional ou national lié à l’ozone, tout en réduisant leur biais inhérent?
    (5)	Comment modéliser au mieux l’exposition au risque sanitaire pendant la saison chaude, à l’aide des réponses aux questions 1 à 4?
    
    Valeur estimative : 
    Le montant total des fonds disponibles pour ce contrat est de 55 000 $, taxes non comprises. Un contrat de sept mois sera accordé au soumissionnaire dont la proposition technique obtiendra la note la plus élevée et qui pourra exécuter les travaux demandés sans dépasser le budget prévu.
    
    Possession de la propriété intellectuelle : 
    L'entrepreneur sera propriétaire de la propriété intellectuelle alors que le ministère aura une licence à la propriété intellectuelle, qui est irrévocable et redevance gratuite.
    
    Exigence en matière de sécurité : 
    Il n'y a aucune exigence de sécurité.
    
    Exigences obligatoires : 
    
    O1.  Le chef de projet du soumissionnaire doit être titulaire d’un doctorat d’une université reconnue, avec spécialisation en statistique, et posséder de l’expérience en matière d’études menées dans le domaine de la santé publique, de l’environnement ou de l’épidémiologie.   
    
    O2.   Le chef de projet du soumissionnaire doit démontrer qu’au cours des cinq dernières années, il a exécuté au moins un projet portant sur la santé de la population canadienne ou sur des essais cliniques.
    
    O3.   Le chef de projet du soumissionnaire doit, au cours des cinq dernières années, avoir publié, dans des revues scientifiques répertoriées dans la version élargie (Expanded) du Science Citation Index, au moins un article évalué par des pairs sur la mise au point de méthodes statistiques.
    
    O4.   Le chef de projet du soumissionnaire doit démontrer qu’il a déjà eu l’occasion d’utiliser les bases de données canadiennes concernant la prise de médicaments ainsi que le statut démographique et socio-économique.
    
    O5.  Le chef de projet du soumissionnaire doit avoir déjà eu l’occasion de mettre en œuvre des modèles additifs généralisés, modèles de Poisson généralisés ou des modèles hiérarchiques.
    
    O6.  Le chef de projet du soumissionnaire doit démontrer qu’il a déjà eu l’occasion d’utiliser des logiciels d’analyse statistique comme les progiciels R.
    
    
    Méthode de sélection : 
    Le contrat sera accordé au soumissionnaire dont la proposition technique aura obtenu la note la plus élevée et qui se sera engagé à exécuter les tâches décrites dans l’énoncé des travaux pour une somme ne dépassant pas le budget de 55 000 $ prévu (taxes non comprises).
    
    
    Les demandes de renseignements concernant le besoin de la DP doivent être adressées par écrit à :
    
    Robert Merrick
    Autorité contractante
    Courriel :   Robert.Merrick@hc-sc.gc.ca
    Adresse de l’entreprise
    Statistical Consultant
    104 rue du Versant-Nord
    Gatineau, QC, J8P 7X1
    Méthode d'approvisionnement
    Concurrentielle – Invitation ouverte à soumissionner
    Langue(s)
    Anglais
    ,
    Français

    Durée du contrat

    Voir la description ci-dessus pour voir tous les détails.

    Produit – NIBS

    • B503A - Études sur la médecine et la santé
    Coordonnées

    Organisation contractante

    Organisation
    Santé Canada
    Adresse
    Localisateur d'adresse 0900C2
    Ottawa, Ontario, K1A 0K9
    Canada
    Autorité contractante
    Merrick, Robert
    Numéro de téléphone
    613-404-6575
    Adresse
    200 Eglantine Driveway, Tunney's Pasture
    Ottawa, ON, K1A 0K9
    CA

    Organisation(s) d’achat

    Organisation
    Santé Canada
    Adresse
    Localisateur d'adresse 0900C2
    Ottawa, Ontario, K1A 0K9
    Canada
    Date de modification: